Un choix non exhaustif de plasticiens libanais dont vous pourez retrouver la plupart à la galerie In-situ jusqu'au 11 mars 2010 pour l'exposition "is there anobody out there"
http://www.insituparis.fr/Lamia ZiadéOriginaire de Beyrouth, Lamia Ziadé s'installe à Paris où elle était de 18 à étudier les arts graphiques à l'Atelier Met de Penninghen. Elle fait un nom pour elle-même la conception de tissus pour Jean-Paul Gaultier et Issey Miyake, d'avoir des chroniques dans plusieurs magazines comme Vogue ou Jalouse et la création de CD et vestes affiches de cinéma. Avec les livres de nombreux enfants à son nom, elle continua de publier «L'utilisation maximale de la douceur», un livre dédié à l'exploration sexuelle et la découverte de soi érotique, avec un texte de Vincent Ravalec. Ses deux expositions en solo à la Galerie Kamel Mennour en 2002 et 2006, sa contribution à la «Girls, Girls, Girls exposition collective« à la CAN (Centre d'Art de Neuchâtel) et de 'Sexy Souks »chez Le Point Ephemere étaient un poursuite de ces méandres sensuels. Ses grandes toiles format de nous inviter dans une série d'intérieurs pop, où Est rencontre l'Ouest et à destination, les femmes passionnées sont consommés par des désirs étranges dans des positions curieuses. Lamia Ziadé nous offre une occasion de ré-examiner la nature du désir, avec une touche d'humour et le goût de l'obsession. . Son travail le plus récent est loin de ce thème, c'est sur la guerre au Liban en 75-76 (elle vivait à Beyrouth à l'époque) et son analogie avec les événements qui se déroulent aujourd'hui au Liban, un travail sur la mémoire et nostalgie de guerre .. Il semble être un véritable virage dans sa vie créatrice, mais en fait l'esprit pop et la dérision de son ancien travail sont toujours là, malgré la violence de cette nouvelle matière.
Randa Mirza
Né à Beyrouth en 1978, elle vit au Liban, travaille sur la photographie numérique et la vidéo.
Extraits de la série "parallels universes"
Fouad Elkoury
Fouad Elkoury vit entre Paris, Beyrouth et Istanbul. Après avoir couvert la guerre civile au Liban et au Proche Orient, il a travaillé sur les paysages urbains et a exposé au Palais de Tokyo et à la Maison Européenne de la Photo. Il a publié de nombreux ouvrages photographiques et s’est récemment lancé dans la réalisation de films video, dont "Lettres à Francine", primé par le Centre national de la cinématographie. Il est membre fondateur de la Fondation arabe pour l’image qu’il crée en 1997 à Beyrouth. Ses deux dernières réalisations sont "Civilisation, Vrai = faux ?" et "De l’amour et de la Guerre", une série exposée à la Biennale de Venise en 2007. Il collabore avec la maison de photographes Signatures depuis sa création.
Akram Zaatari
Né en 1966 à Saïda, au Liban, Akram Zaatari a étudié l'architecture à Beyrouth et obtenu un master en Media Studies à New-York. En 1997 il participe à la création de la Fondation arabe pour l'image (FAI), une association pour la divulgation du patrimoine photographique qui rassemble une collection d'environ 150 000 clichés sur les portraits réalisés en Moyen-Orient à partir de la fin du 19 e siècle.La réflexion autour de la notion d'archive est constitutive de la démarche du vidéaste. Zaatari puise dans ce répertoire photographique et dans les modalités propres à l'archivage pour la réalisation de ses films. À travers la réévaluation de la mémoire collective s'opère la réappropriation du présent. Ainsi, par le biais de sujets souvent liés à la sexualité où se confrontent les interdits religieux et les codes moraux, son œuvre touche à l'actualité politique et culturelle du Liban. Un pays où, par exemple, l'homosexualité est encore aujourd'hui punie d'emprisonnement.
Extraits de la série "On war and love"
Walid Raad
(Chbanieh, Liban, 1967) est artiste et professeur d’université à la “Cooper Union School of Art” à New York. Il travaille dans divers domaines: vidéos, performances et projets photographiques. Parmi ses oeuvres vidéos, Hostage: The Bachar Tapes (2000); The Dead Weight of a Quarrel Hangs (1996-1999) et Up to the South (1993). Parmi ses projets photographiques et performances: The Atlas Group: Documents from The Atlas Group Archive (2001) et The Loudest Muttering is Over: Documents from The Atlas Group Archive (2001). Walid Raad écrit également des essais critiques publiés dans Public Culture, Rethinking Marxism et Third Text.
S’appuyant sur le concept du « repli de la tradition à la suite d’un désastre » de l’artiste libanais Jalal Toufic, le projet artistique de Walid Raad réfléchit la manière dont un nouveau paysage pour l’art contemporain arabe échouera ou réussira à ranimer une tradition de l’art moderne. Une culture et une tradition qui ont été affectées — directement ou indirectement, matériellement ou immatériellement — par les différentes guerres internes ou externes (économiques, militaires, psychologiques, politiques, culturelles) qui ont submergé le Monde arabe.
Liens
http://www.lamiaziade.com/
http://www.randamirza.com/